samedi 24 mars 2012

Oteka est a vendre!


Après une année a bord en famille et 3 saisons de charter aux Iles Vierges et aux Turks et Caicos, Oteka est a vendre.
Nous vendons le bateau avec ou sans l'affaire de charter aux Iles Vierges.
Ne manquez pas cette opportunité de vous offrir une vie de rêve au soleil!
Idéal pour l’entrepreneur chanceux qui saura profiter de sa notoriété établie dans le monde de la croisière en cata avec équipage, Oteka sera également le compagnon fiable et performant pour une année sabbatique en famille ou une utilisation plus ponctuelle pour un propriétaire soucieux de la qualité et de la fiabilité de son bateau.
Tous les détails sont a lire ici

lundi 19 octobre 2009

Un syndrome tropical

Il existe un danger majeur qui guette la population occidentale expatriée dans les iles. Un danger rampant, sournois, dont l’attaque se fait par petites touches et conduit inexorablement à un processus de dégradation, physique, mentale et sociale, malheureusement irréversible, j’ai nommé : la tropicalisation.
Phénomène larvaire et insidieux, la tropicalisation attaque en général par les pieds. Naïvement pourvu de tongs, le pied du nouvel arrivant est particulièrement sensible et ne tarde pas à exprimer les premiers symptômes : bien-être, coolitude, « benezitude » (pour les bretons) et plus tard « aquoibonnisme » qui indique un palier important dans la propagation de la tropicalisation.
La pathologie se répand rapidement à tout l’organisme qui ne peut résister et l’être tout entier se retrouve définitivement tropicalisé : pas rasé, pas lavé, pas chaussé, tout juste vetu d’un paréo défraichi, le cheveu (quand il en reste) sec et jaune couvert d’un galure suintant, et une forte tendance à ne rien faire de la journée, sauf à lever péniblement un coude arthritique pour vider sa Corona chauffée au soleil, ou deux doigts jaunis pour porter à ses lèvres un rogaton fumigène d’origine artisanale.
Je vous passe sa conversation philosophique sur la vie, la mort, la coiffure, en forme de bouillie verbale épaisse émergeant péniblement de l’orifice improbable déjà occupé par le rogaton et la Corona, à bonne distance duquel il vaut mieux se tenir, pour vous demander de vous concentrer sur mon conseil principal : restez en zone tempérée.

Monsieur Jacques .........Monsieur Frederic ......Madame Veronique .........Madame Anne......

Specimens avant tropicalisation


Les memes specimens severement tropicalises

Bonne journee.

jeudi 8 octobre 2009

A l'ecole de la voile

« Tiens, Machin, choque moi l’écoute du génois sur tribord! » ou alors « oh le grand la, avec le ciré tout mouillé! Débloque la drisse, on est au près, on affale le gennaker» ou bien « eh ! La blonde ! Après avoir remonté les parebattes, tu loveras les aussières et tu pourras me servir une bière ». Ce genre de phrase au vocabulaire obscur, vociférée par un moniteur despotique, résonne âprement aux oreilles novices du pauvre stagiaire des Glenans. Tant pis pour lui !
Sur Oteka, l’apprentissage de la voile se fait en douceur avec un professeur dévoué et disponible : « Charles-Hubert ! Seriez-vous amusé de participer à la manœuvre ? Dans ce cas vous pourriez vous tenir à l’avant, muni de la perche, pour tenter d’attraper la bouée. Ne vous inquiétez pas, en cas d’échec, nous ferons plusieurs passages» ou alors « Jean-Eudes ? Voulez-vous donner quelques tours de manivelle sur ce gros moulin à café ? Je serais votre obligé ». Ou bien « Anne-Sophie ? Vous êtes encombrée avec votre pain killer sur le trampoline? Une petit seconde, notre hôtesse va vous le rafraichir ».
Voila, quoi, on n’est pas des chiens !

samedi 12 septembre 2009

La raquette a moustiques

Il faut savoir que la vie à terre dans les iles n’est pas de tout repos. Pendant la journée, le soleil brille, les fleurs sont éclatantes, la petite brise nous rafraichit, tout nous sourit, on se croit à l’abri. Mais dès le soir tombé, lorsque les ombres s’allongent, des monstres sanguinaires surgissent de nulle part, à l’assaut des peaux tendres et du sang goûtu, caractéristiques des épidermes marins jusque là protégés de l’agression par l’éloignement des côtes. Ces monstres sanguinaires sont petits, presque invisibles, mais rapides et salopards. Ce sont les moustiques. Agressifs, assoiffés de sang, vindicatifs. D’ailleurs, là ou le quidam moyen entend « BBBBZZZZZZ » lorsqu’ils passent près de son oreille, le marin averti à l’audition affutée entend bien le cri de guerre de l’insecte kamikaze et prêt à tout : « BBBBanZZZZaaaiiiiii »
Jamais à cours de ressources, Captain Pat a su s’adapter, et après les préliminaires diplomatiques en somations d’usage du type insecticides, crèmes et autres bougies citronnelles, il a enclenché l’artillerie lourde, j’ai nommé « la raquette à moustiques ».
Merveille de technologie japonaise sophistiquée, et cousine tropicale de la tapette à mouches, la raquette à moustiques satisfait les instincts sadiques primitifs de tout cro-magnon qui survit en l’homme moderne. D’un geste souple, digne d’Henri Lacoste, Captain Pat se plait à dégommer l’ennemi. Mais attention il ne s’agit pas de smasher l’insecte comme un gros bourrin de fond de cours, non, l’art de la raquette consiste à cueillir l’animal d’un revers élégant. Délicatement posé sur la grille métallique, il est ensuite traversé d’une onde électrique qui le fait éclater avec un bruit sec accompagné d’une étincelle particulièrement jouissive.
Non, mais !

vendredi 17 juillet 2009

Le salut d'Oteka

D’origines diverses et appartenant à des espèces aux contours souvent mal définis, la secte des équipiers d’Oteka revenus à terre présente des caractéristiques identifiables par un observateur averti : démarche tanguante plutôt due au mal de terre qu’à l’abus de pain killer, œil affuté dans un regard profond qui porte au-delà de l’horizon limité du terrien moyen, conversation monologuiste emmaillée de termes inaccessibles au commun des mortels… Soudés à vie par cette expérience initiatique, fondatrice de l’homme nouveau qu’ils sont aujourd’hui devenus, ils aiment a échanger le salut d’Oteka. Sorte de figure militaire inversée, symbole de leur allégeance irrespectueuse aux idées libertaires de leurs hôtes, le salut d’Oteka est leur signe de reconnaissance : un geste bref d’une main aux doigts tendus, la paume tournée vers l’arrière, le tout apposé sur la mauvaise tempe au risque de se la mettre dans l’œil…. Et ca les amuse !

samedi 27 juin 2009

Amazing cactus

Emblème des Turks et Caicos, présent sur le drapeau national, le Turk’s head aurait donné son nom aux iles Turks et Caicos. En tous cas, on en voit encore plus aux Iles Vierges, notamment a Anegada, atoll corallien aux spécimens particulièrement florissants. Membre éminent de la famille des Ferocactus hamatacanthus, il présente la particularité de se doter au fil des années d’un appendice rougeaud terminé en touffe, particulièrement élégant et raffiné, et qui en fait rêver plus d’un. Mais voyez plutôt:

jeudi 28 mai 2009

La traversee vers les Iles Vierges

Vent dans l’nez, houle dans l’nez, et voila t’es tout mouillé !
Il faut savoir que la mer a une fâcheuse tendance à vouloir nous engloutir lorsqu’on l’attaque de front. La vague se présente d’abord sous la forme d’une paroi alpine qu’il faut escalader avant de dégringoler de l’autre coté. Ca parait sportif, mais ce n’est rien à coté du fait qu’il faut ensuite se dépêcher de regrimper la deuxième vague avant qu’elle ne nous saute dessus. Pendant 36 heures Oteka a chevauché l’obstacle, prenant de larges bords pour lui offrir son flanc et préserver ses abattis. La route devait être directe, mais une certaine lassitude ayant gagné les statues de sel détrempé que nous étions devenus, nous avons fait route au sud pour une escale impromptue en République Dominicaine. Nous avons abordé les quais de la nouvelle marina de Puerto Plata à 11heures du soir après une arrivée sous l’orage et par 40 nœuds de vent dans la poire. Le chenal est du genre confidentiel : il manque 2 bouées rouges et le phare à éclat est inexistant. Il est bordé d’un mur immense dans lequel on a l’impression de venir s’écraser lorsqu’il émerge de l’obscurité telle une muraille infranchissable. Puis le chenal tourne vers un tas de cailloux masquant l’entrée du port. L’équipage d’Oteka n’étant pas nyctalope, Mapi tenait fermement le projo sur le trampoline pendant que Captain Pat menait son esquif d’une main sure vers notre salut. Nous avons été accueillis par un autochtone noctambule qui eut des émotions bien plus fortes que les nôtres en sautant à bord : le douanier avait peur du chat. Terrorisé littéralement par la placide Luna qui le fixait de ses yeux jaunes, il en a oublié de nous demander ses papiers. Tant mieux !

dimanche 24 mai 2009

Le méchoui de Leeward

Chaque début mai, l’ile est en effervescence à l’approche d’un des événements annuels les plus attendus : le méchoui chez Pierrik et Daphnée. Il faut dire que les petits moutons ne courent pas les rues en terre de Provo!
Alors Pierrik trouve des agneaux je ne sais pas ou (peut-être en Nouvelle Zélande) et les fait venir jusqu’ici pour les faire cuire à la broche. Pauv’betes ! En tous cas, ils sont bien dodus, puis bien rôtis au feu sur la plage, puis bien découpés et dégustés par 150 ventres affamés. 150 ventres affamés mais aussi 150 gosiers assoiffés, 150 bouches bien déliées et plein de vies et d’expériences toutes plus folles les unes que les autres.


Et Capitaine Pat s’est fait un bon copain !

lundi 18 mai 2009

Des gens bien de cheux nous

Une société secrète semble s’être donné rendez-vous à Provo, pour des réunions confidentielles mais néanmoins animées, au cours desquelles ses membres s’adonnent à des pratiques mystérieuses. Cette société est essentiellement composée de français, bien qu’un suisse et d’éventuels canadiens peuvent avoir été aperçus ici ou là. Un observateur avisé pourrait témoigner du fait qu’au sortir de ces réunions les membres semblent hébétés, mais heureux, et à priori pas trop dangereux : ils rient beaucoup, parlent fort, se tapent sur l’épaule, et pour certains, trébuchent parfois. Le plus perturbant reste leur drôle de langage, émaillé de mots inconnus qui semblent leur faire beaucoup d’effet : « camembert », « saucisson », « pinard » en sont quelques uns. Mais on a entendu également « mousse de foie », « Cote-Rôtie », ou « jambon à l’os » totalement dénués de sens pour l’homme respectable des Caraïbes. L’éloignement de leur contrée d’origine et les difficultés d’approvisionnement n’ont pas su mettre un terme aux pratiques étranges de ces drôles de spécimens qui semblent avoir élu pour chef de leur confrérie celui qui détient le Graal, à savoir les clefs du container réfrigéré qui apporte tout de France.
On a même entendu dire que lors d’orgies spéciales, ils avalent des escargots ou des cuisses de grenouille, mais ca parait tout de même incroyable !

samedi 16 mai 2009

46 ans et toutes ses dents...

Le 13 Mai, c’était l’anniversaire de Mapi, la maman. Alors le fiston, le papa et le chat ont décidé de lui faire une petite surprise. Embarquée pour une destination inconnue, à bord de l’annexe pilotée par Anatole, elle a traversé le Leeward passage pour aller en face, sur Water Cay. Ah ! Water Cay ! C’est là qu’un jour elle rêve d’acheter un bout de terrain pour y construire sa maison du bout du monde et de jolis bungalows pour les touristes. C’est magnifique, extraordinaire, naturel… il y a du sable blanc comme du talc, des petites criques calcaires comme des jacuzzis baignés d’une eau translucide et habités d’étoiles de mer, des iguanes peu farouches qui se faufilent au pied d’une végétation rase, et l’eau qui recule très loin à marée basse, découvrant des petites pousses de mangrove extraordinairement résistantes. On a fait péter le champagne bien frais pour arroser la pizza bien chaude, ce fut magique !
Et une pensée pour ma filleule préférée Nina de l’Estrapade qui souffle aussi ses bougies là-bas, loin, de l’autre coté de l’océan.

vendredi 8 mai 2009

Back on the air!

De retour après une longue absence, l’équipe éditoriale d’Oteka est heureuse de retrouver l’antenne. Ces quelques mois ont été mis à profit pour peaufiner l’organisation de nos croisières tropicales à bord de notre Lagoon 440. Le Captain est bardé de diplômes, certifié conforme, et habilité à recevoir à bord toutes sortes de passagers aguerris ou néophytes. « Boat Master License, First Grade », s’il vous plait ! Ca veut dire qu’il peut vous emmener en toute sécurité sur les mers des Caraïbes, au large et en côtier, aux BVI et aux Turks et Caicos. Alors ne cherchez plus ! Pour vos prochaines vacances, mettez le cap sur Oteka.

dimanche 29 mars 2009

Oteka vous emmène en croisière


C'est parti ! Oteka s'émancipe et change de vie. Après les croisières familiales, voici revenu le temps du travail. Pat et Mapi Beaufront lancent une activité de charter sur l'archipel des Turks & Caicos et les Iles Vierges. Alors, prenez des vacances, venez naviguez avec nous, et n'hésitez pas à diffuser l'information autour de vous en mentionnant notre site:

Merci à tous et bienvenue aux futurs GE (Gentils Equipiers)